LUFTLOS. Unterwegs mit vollgummibereiften Fahrrädern.

Auf die Frühstückscroissants fiel ein Hauch von Sonne die  Freunde aus der Schweiz hatten schon ihre Safety‘s  gezügelt- Beda mit Bayliss & Thomas und Urs auf einem Adler Swift. Das ließ hoffen. Bis 8:30.
Dann zeigte der Wettergott unseren südfranzösischen Freunden wieder mal wie ungerecht er seine Niederschläge verteilt.

Im  Kaysersberg  noch ein kurzes Gruppenfoto und dann folgte die erste richtige Steigung in mit einem  Wolkenfetzen durchzogenen Panoramablick auf das mittelalterliche Städtchen. Rauf ging es noch,  runter eher nach Mut und Zustand der Bremse. Ein gewisser Teilnehmer sollte dann erschreckt feststellen daß Rotarys über 20kmh eine flatterhafte Lenkung haben und daß sie in schnellen Kurven leicht zum Zweirad mutieren.

Gilles übliches Reifenkürzen hielt uns kaum noch auf. Das Wetter besserte sich insofern als zunehmend mehr der Himmel aufriss, uns mit ein paar Sonnenstrahlen verwöhnte und um uns danach umso kräftiger zu duschen.

Das Gelände wurde zunehmend etwas hügeliger.  Die Zigarillos schmeckten noch nach dem Mittagessen.

 

Aber so langsam dämmerte uns was nun erwartete. Die „Pyrenäenetappe“ aller bisherigen luftlos Touren: Traumhafte Aussicht über die Weinberge, leidende Velocipedisten.  30kilo schwere Dreiradbiester und Steigungen bei den selbst unser Hochradweltmeister absteigen musste und das Schlimmste die  Aussicht die Weinprobe in Barr zu verpassen.

Und trotzdem wir haben es bei bester Laune. geschafft: Der Olymp des modernen Vollgummmisports ist uns sicher

Die lächerlichen 3,5 km und  130 Höhenmeter zum Hotel auf dem Berg haben wir dann auch noch überlebt . Statt des gepunktete Bergtrikots gab es als Siegerpreis ein erstklassiges Abendessen das war mir persönlich auch deutlich lieber

PS Ich träume immer noch von Waldmeistereis mit Hagebuttensoße

Un rayon de soleil suivit les croissants du petit déjeuner,  nos amis suisses avaient sortis leurs safetys, Berta son Bayliss Thomas et Urs son Adler. Ceci nous donna de l’espoir.
Jusqu’à 8 heures 30. Par la suite les dieux de la météo montrèrent à nos amis du sud de la France comment ils pouvaient être injustes dans leurs répartitions de la pluie.

Une rapide photo de groupe à Kaysersberg fut suivie de la première réelle montée nous permettant une vue panoramique à travers une averse sur la ville médiévale. En montée ça allait encore, en descente c’était selon le courage du cycliste et l’état de son frein. Un des participants réalisa avec frayeur que le Rotary, à plus de 20 km/h, montre une direction instable et se transforme dans les virages en deux-roues.

Les habituels raccourcissements de bandages de Gilles ne nous ralentirent pas

Le temps s’améliorait de façon à montrer de plus en plus de ciel bleu et quelques rayons de soleil et pour enfin nous assener une douche copieuse. Le terrain était de plus en plus vallonné.

Les cigarillos furent appréciés après le repas. Lentement nous avons réalisé ce qui nous attendait.

Ce fut l’étape des Pyrénées de tous les tours luftlos: une vue magnifique sur les vignes pour des vélocipédistes en peine et leurs tricycles de 30 kg, sur des montées pour lesquelles même notre champion du monde de grand-bi dut mettre pied à terre, le tout accompagné de la peur d’arriver trop tard pour la dégustation de vin à Barr.

Et pourtant nous avons réussi, dans la meilleure ambiance. Notre place au Panthéon des cyclistes sur bandage est assurée.

Nous avons par la suite survécu les dérisoires 3,5 km de montée vers l’hôtel, avec leur dénivellation de 350 mètres. Le prix des vainqueurs ne fut pas le maillot à pois de la montagne, mais un excellent diner, ce qui personnellement me convenait bien mieux.

PS : Je rêve encore de la glace de Reine des bois avec une sauce aux baies d’églantier